Le « low cost » est un modèle économique qui consiste à simplifier à l’extrême les produits et services, ce qui permet de diminuer à la fois les coûts de production (low cost) et les prix de vente (low price).
Il se distingue des promotions tarifaires, soldes, prix d’appel, consistant à baisser temporairement les prix, mais sans redéfinition de l’offre et sans action sur les coûts de production.
Le low cost se caractérise donc par l’offre d’un bien ou d’un service de base, à prix réduit, auquel le consommateur peut adjoindre des services optionnels payants et très rémunérateurs. Exemple : la Logan, voiture fonctionnelle à petit prix ; la climatisation est disponible en option payante.
Véritable mutation économique et sociologique, le low cost répond à un double besoin :
– celui, évident, des ménages à faibles revenus, qui souhaitent une offre recentrée sur le strict nécessaire, donc moins coûteuse que l’offre traditionnelle (mais non bas de gamme) ;
– celui des ménages aisés lassés par la sophistication croissante de l’offre ; ces derniers souhaitent consommer non pas moins ou moins cher mais autrement, c’est-à-dire économiser sur certains postes de dépenses en refusant d’acheter de l’inutile pour dégager du pouvoir d’achat.