Les enjeux sont à la fois écologiques, sociaux et économiques : climat, sécurité routière, santé publique (bruit, pollution de l’air), pétrole, développement des ports et des territoires…
La situation catastrophique du ferroviaire en France
– Effondrement du fret ferroviaire : la part modale du rail était de 17 % en 2000, elle était de 8,8% en 2013 selon le GCCD.
– La dette ferroviaire de 40 milliards s’accroît, le système est au bord d’une situation irréversible mettant en cause une partie importante du réseau ferré.
Des annonces non suivies d’effets
– Le plan Borloo (2009) : faire passer la part modale du rail de 14 % à 25 % en 2025 grâce à des lignes dédiées au fret, des contournements de nœuds saturés (Lyon, Nîmes et Montpellier), des autoroutes ferroviaires, des progrès technologiques (trains longs, TGV fret).
– Les décisions ultérieures des gouvernements Fillon et Ayrault : poursuite de certaines initiatives du plan Borloo (LGV, autoroutes ferroviaires, trains longs) et des mesures allant en sens inverse (autorisation des 44 tonnes, baisse de la fiscalité routière).
– L’écotaxe prévue par le Grenelle de l’environnement a été reportée et sa mise en application n’est toujours pas confirmée.
La Fnaut prend donc l’initiative de présenter un programme de mesures à prendre pour favoriser le développement du fret ferroviaire, qui comprend :
– un assainissement de l’ensemble du secteur des transports par une meilleure régulation des conditions de concurrence dans le transport routier de marchandises (TRM) ;
– un redémarrage du fret ferroviaire axé sur une stratégie de développement de la SNCF, des innovations techniques, une remise à niveau et une modernisation du réseau.