La SNCF étudie la faisabilité d’une liaison TGV entre Lyon et Bordeaux. Attendu de longue date par les usagers, le projet, qui passerait notamment par Massy TGV et Poitiers, pourrait voir le jour à l’horizon 2027. Le groupe EBRA s’est intéressé au sujet.
Est-ce la fin de l’absence d’une liaison mythique entre l’Est et l’Ouest de la France ? Une nouvelle opportunité de voir se concrétiser une liaison TGV entre Lyon et Bordeaux est en train de voir le jour. Selon nos confrères de La Nouvelle République , la SNCF envisage d’effectuer des études de faisabilité pour la création d’une liaison à grande vitesse entre la Capitale des Gaules et la cité bordelaise.
De cette liaison ferroviaire très attendue d’un bout à l’autre, on ne sait encore que peu de choses. Un horizon, 2027, et une fréquence, un aller-retour par jour. Avec un départ depuis Lyon le matin et un retour dans la foulée, avec une arrivée à Lyon en soirée.
Cinq heures pour un Lyon-Bordeaux
L’échec de Railcoop dans les mémoires
Contactée par Le Progrès, SNCF Voyageurs n’a pas souhaité commenter l’information à ce stade, tout en précisant analyser « en permanence les potentialités de développement de liaisons » ferroviaires.
Cette éventualité est en tout cas accueillie avec espoir chez les voyageurs.
C’est une très très bonne nouvelle !
se réjouit Gérald Petitgand, président de la Fédération des associations d’usagers des transports (Fnaut) Auvergne-Rhône-Alpes.
L’homme a encore en mémoire l’échec rencontré par la coopérative Railcoop, qui avait pour ambition de relancer la ligne de voyageurs Lyon-Bordeaux, via le Massif central, avant de devoir renoncer en 2024 face à d’insurmontables difficultés financières.
« Il faut que ce soit attractif et fiable »
Dans le cas du projet envisagé par la SNCF, la situation semble un peu plus favorable. Le choix d’emprunter une infrastructure existante évite l’écueil de travaux coûteux à engager et longs à réaliser. Pour Gérald Petitgand, le succès de la ligne dépendra de deux paramètres. « Il faut que ce soit attractif et fiable. » Attractif, autrement dit compétitif par rapport à l’avion. La liaison aérienne entre les deux métropoles fait voyager 318 000 passagers chaque année. Quand on sait que le train ne représente qu’à peine plus de 15 % des déplacements entre Lyon et Bordeaux,
Vous imaginez la potentialité ?
s’exclame le président de la Fnaut Auvergne-Rhône-Alpes.
Le choix du Ouigo questionné
