La FNAUT s’intéresse à tous les modes de transport et estime que l’automobile et le camion ont un rôle à jouer. Tous les usagers de la route, les automobilistes mais aussi les piétons, les cyclistes et les usagers de l’autocar, ont droit à la sécurité.
Le constat
Le bilan annuel de la route est effrayant : en 2013, près de 3300 tués et 10 fois plus de blessés graves. Certes la sécurité s’est nettement améliorée, de manière continue, depuis 1972 (18 000 victimes à 30 jours après l’accident) malgré la croissance du trafic d’un facteur 6. Mais la situation en France est nettement moins bonne que dans les autres pays d’Europe occidentale (1) (2).
Et, depuis le début 2014, pour la première fois depuis 2002, la situation s’est aggravée deux années de suite. Le nombre des tués sur la route a été de 3268 en 2013, 3384 en 2014 (+ 3,5 %) et 3464 en 2015 (+ 2,4 %), soit une hausse de 6 % en deux ans. Une nouvelle hausse (+ 1,5 %) a été enregistrée sur le premier semestre 2016.
Commentaire d’Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière : « des comportements que l’on croyait disparus reviennent, tels que le non-port de la ceinture de sécurité ; en 2014, la vitesse moyenne s’est élevée et les infractions constatées par les radars ont augmenté de 20% ; l’usage du téléphone portable est un facteur aggravant ; des conducteurs textotent au volant ou postent sur Facebook, c’est vraiment effrayant ».
Comme l’a montré le professeur Claude Got (http://www.securite-routiere.org/), la mortalité attendue en 2015 si la tendance à la baisse observée jusqu’en janvier 2014 s’était poursuivie était d’environ 2900 tués, soit près de 20 % de moins que le chiffre observé).
- Communiqué
