
« Pas toujours possible de voyager en train avec son vélo en France, comme en témoigne le Livre blanc publié par le collectif Mon vélo dans le train à l’attention des pouvoirs publics, de la SNCF et des autorités organisatrices de transports collectifs. Il y a pourtant urgence à l’heure du tout voiture et de la lutte contre le changement climatique.
C’est un Livre blanc qui, espère-t-il, devrait contribuer à faire bouger les choses. Publié par le collectif Mon vélo dans le train, qui réunit dix fédérations et associations de promotion du vélo et du train, de transports collectifs et de défense de l’environnement*, le document met en lumière l’inadéquation entre les besoins des cyclistes occasionnels ou quotidiens – touristes, vacanciers, vélo-tafeurs – et l’offre vélo dans les trains en France, et propose plusieurs nécessaires pistes d’amélioration.
Qu’il s’agisse de rejoindre une randonnée avec un vélo chargé de bagages ou de réaliser le dernier kilomètre d’un trajet local, par exemple, un trajet domicile- travail, mettre son vélo dans les transports publics est l’évidente alternative décarbonée à la mobilité “tout-automobile”
résume Gilles Laurent, responsable des Mobilités douces à la Fnaut. « Mais malheureusement, en France, que ce soit sur les Intercités, les TGV ou les TER, à quelques exceptions près, ce n’est pas toujours possible ni facile. »
Train vélo: la France à la traîne par rapport à ses voisins d’Europe du Nord
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* FF Vélo, Cyclo Trans Europe, Cyclo Camping International, CIHM, AF3V, Amis de la nature France, Fnaut, France Nature Environnement, MDB, Oui au train de nuit !, Réseau européen en train, Staarp. Contact : Gilles Laurent, Fnaut Hauts-de- France, gilles.laurent@fnaut.fr, 06 01 88 97 19″
Article paru dans Ville Rail et Transports, rédigé par Anne Jeantet-Leclerc