La Fnaut Auvergne-Rhône-Alpes interpelle la Région et SNCF Réseau sur la nécessité de sécuriser les liaisons ferroviaires face aux intempéries
L’épisode neigeux de grande ampleur que vient de subir la région a entraîné de grosses perturbations sur le trafic ferroviaire. Ainsi la liaison Lyon-Grenoble, une des plus importantes de la région avec 30 000 voyageurs par jour a été particulièrement concernée et n’a été rétablie dans sa totalité qu’après 3 jours. Quant à la liaison Valence Grenoble, elle ne sera pas encore rétablie une semaine après les intempéries. Les dégâts proviennent essentiellement de chutes d’arbres ou de branches sur les lignes électriques (caténaires) qui permettent aux trains de circuler.
Des interruptions répétitives : Si l’épisode neigeux de ces derniers jours était très important, ce n’est pas la première fois que les lignes TER sont interrompues par des chutes d’arbres. Ainsi, au début de l’été, de nombreuses lignes avaient déjà été impactées (par exemple Paris Clermont) et la liaison Grenoble – Chambéry complètement coupée pendant 16 jours consécutifs (du 2 au 18 juillet)
Les usagers constatent qu’à chaque orage un peu violent, coup de vent, neige lourde, les liaisons ferroviaires sont interrompues car la végéta on et les arbres sont bien trop proches des voies et des lignes électriques faute d’entre en préventif et d’élagage.
Des conséquences inacceptables pour les usagers : A chaque intempérie , les usagers sont contraints de reprendre la voiture, pour ceux qui le peuvent, et viennent grossir les encombrements, la pollution et générer encore plus de gaz à e et de serre. La situa on des usagers captifs est encore plus difficile avec des cars de substitution lents et inefficaces.
La Fnaut AURA interpelle la Région et SNCF Réseau pour mener à bien des travaux préventifs le long des axes ferroviaires pour permettre la continuité du trafic, condition indispensable pour que les TER soient une réelle alternative à l’usage de la voiture individuelle et permettent à tous de se déplacer.
C’est d’autant plus nécessaire que les météorologues prévoient une accentuation de la violence des intempéries.