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Ouigo : l’arme de la SNCF contre la concurrence

25 Avr 2025

« Ce TGV low cost, qui transporte déjà 25 millions de passagers par an, compte en convoyer 33 millions en 2030. Une montée en puissance grâce à de nouvelles rames et une desserte étoffée des grandes villes.

À première vue, pas de changement. Le Ouigo qui a quitté jeudi Paris à 12 h 25 pour arriver à Lyon deux heures plus tard arbore toujours sur ses flancs les mêmes couleurs bleu et rose flashy. Mais l’intérieur des voitures, lui, a été mis au goût du jour : si les sièges ont toujours les mêmes teintes, le rose est moins présent. « Surtout, dans ces nouvelles rames, toutes les places sont dotées d’une prise électrique et d’un port USB, souligne Arnaud Clapet, directeur des opérations de Ouigo. Et accéder à ce service est gratuit, alors que jusqu’ici seule une partie des sièges avait cet équipement, qui était facturé 3 euros aux passagers qui choisissaient cette option. » En revanche, le Wi-Fi reste payant. »

« Ce raisonnement trouve ses limites : selon la Fédération nationale des associations d’utilisateurs des transports, le prix des billets de Ouigo a augmenté de 24 % entre 2019 et 2023. L’explication ? Même sur ses TGV low cost, la SNCF utilise la technique du « yield management »Autrement dit elle fait varier le prix des tickets en fonction de la demande. Résultat, un Paris-Marseille réservé au dernier moment un week-end de pont peut coûter 109 euros en Ouigo. »

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Article du Figaro, rédigé par