La Fnaut n’est pas de ceux qui ne jurent que par les grands projets au nom du développement économique, ni de ceux qui s’y opposent au nom d’une certaine écologie ou du « small is beautifull ».
La Fnaut examine chaque projet, juge de son intérêt au regard des valeurs de la Fnaut et des critères qui s’y rattachent, pondère ces critères lors de ses débats internes et se prononce in fine sur ces projets.
Ainsi, la Fnaut prône la réalisation du Lyon-Turin, qui permettra, accompagnée d’une politique de report modal, de réduire le trafic de camions dans la traversée des Alpes et par voie de conséquence la pollution des vallées alpines.
Par ailleurs, la Fnaut n’imagine pas que Rhône-Alpes et le Sud-Ouest de la France restent à l’écart des échanges économiques entre l’Europe du Nord et celle du Sud.
A contrario, la Fnaut s’est prononcée contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, incompatible avec la transition énergétique. De même les projets de deuxième autoroute Lyon – Saint-Etienne (A45), de Grand Contournement Ouest de Strasbourg et d’A31 bis en Lorraine, notamment, sont eux aussi des aberrations techniques et environnementales : c’est le rail qui est adapté à la desserte des zones urbaines denses.
La Fnaut s’est prononcée favorablement à la déclaration d’utilité publique (DUP) du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) en rappelant qu’il appartenait à l’Etat d’en assurer le financement sans réduire l’effort prioritaire de régénération du réseau et sans accroître l’endettement de la SNCF.