
Huit mois après le déraillement d’un train à Eus, la ligne ferroviaire Perpignan – Villefranche-de-Conflent reste toujours hors service. Une situation qui suscite colère et incompréhension chez les usagers et les associations, face à une inertie jugée inacceptable.
Ligne Perpignan – Villefranche
Ce vendredi, François Delétraz, président de la Fnaut était de passage à Perpignan eta fait part de sa surprise quant à ce dossier.
C’est invraisemblable: comment, en France, des intérêts privés peuvent-ils primer sur l’intérêt général? On parle quand même de 700 personnes qui ne peuvent plus prendre le train à cause du propriétaire d’une porcherie et de gérants d’une maison d’hôtes qui ne veulent pas qu’on détruise le pont. C’est insensé !
Enric Balaguer, le président de l’association Train en Têt, lui a emboîté le pas: «Nous voulons simplement que les travaux de démolition du pont soient décorrélés de la construction d’un nouvel ouvrage pour que l’on puisse avancer».
Article paru dans l’Indépendant, par Driss Chaït