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BFC : le manque d'investissement pour les trains se fait sentir

06 Jan 2025

Après un énième retard, la Fnaut de la Bourgogne-Franche-Comté (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) en appelle à la résilience.

Cédric Journeau, son représentant régional :

Il n’y a qu’une seule chose à faire : attendre que les nouveaux trains arrivent… Il n’y a rien à espérer… La SNCF n’a plus les moyens de faire face aux difficultés de cette ligne. La séparation des activités de la SNCF par des réformes depuis quinze ans a mis à mal l’entretien des grandes lignes. Aujourd’hui, c’est un matériel par activité

Ce qu’entend par là Cédric Journeau, c’est que la séparation des lignes régionales et des lignes nationales empêche les passerelles entre elles.

« On pourrait techniquement récupérer des TER en urgence en cas de panne comme celleci. C’est une réalité. Mais c’est cloisonné. Il n’y a aucune volonté de la part des décideurs. Encore une fois, ce sont les usagers qui trinquent. »

Pour la Fnaut BFC, « l’heure n’est plus à la résignation, mais à la résilience. Quel autre choix avons-nous ? Le matériel a plus de quarante ans. Les délais de maintenance sont rallongés. C’est comme une voiture neuve. Au début, elle n’a pas de problème, mais après vingt ou trente ans, c’est une autre histoire ».

La Fnaut tient pour responsable l’État de cette situation : « Il n’a pas investi dedans depuis quarante ans. Encore une fois, il est défaillant. Il y a eu des investissements en France, notamment pour le TGV qui fait rayonner des grandes villes, mais au détriment de toutes les autres, qui ont été abandonnées. Depuis l’électrification du Clermont- Nevers-Paris, il n’y a plus rien eu pour cette ligne ».

L’association espère que les passagers victimes de ce retard record seront indemnisés « a minima et dédommagés »

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Article paru dans Le Journal du Centre, écrit par S. D.