Le Mans dispose d’une étoile ferroviaire à 5 branches, toutes à 2 voies de circulation, qui permettrait des circulations faciles et denses. L’agglomération est desservie par des lignes TER aux faibles fréquences, en particulier en heure creuse ou le soir, qui n’incitent pas à prendre le train dés que l’on cherche une plus grande souplesse horaire ou à limiter les pertes de temps. Il en est de même pour les lignes routières, souvent lentes du fait des détours et des arrêts multiples en entrée de ville.
Comme autour de toutes les grandes villes, l’habitat s’est développé. Beaucoup de ceux qui habitent à bonne distance du Mans sont amenés à s’y rendre fréquemment pour y travailler, étudier, ou pour des motifs familiaux, des soins ou des services.
Un « Service Express Métropolitain » de périphérie à périphérie serait utile, consistant en des liaisons fréquentes, de 6h à 23h, diamétralisées (n’ayant pas leur terminus en gare du Mans) et bien reliées au réseau urbain SETRAM. L’ouverture de la station Le Mans Hôpital en 2023 sera d’autant plus utile que les trains qui y passeront seront nombreux.
Un réseau disponible, intégré et multimodal
Pour la Fnaut, il est nécessaire de mieux utiliser le potentiel existant, ce qui passe par :
- Un programme d’actions partagé entre la Région et la Métropole.
- La mise en relation des différents réseaux (urbains par tram et bus) et régionaux (par cars et trains), la création ou réouverture de haltes et pôles de correspondance.
- Des fréquences régulières (chaque 1/2 heure) et des lignes diamétralisées, par exemple Montbizot / Ecommoy et Sillé-le-Guillaume / Connerré-Beillé (axe électrifié).
- Un billet unique permettant de passer d’un mode de transport à l’autre : tram, bus, car ou train.
- Une mise en valeur des gares secondaires et une amélioration de leur accès par des moyens de transport actifs : marche, mais aussi vélo nécessitant accès et abris protégés.
La situation existante et des propositions sont explicitées dans le document joint à activer :