La ligne de 156 km aux frontières de plusieurs régions dessert une série de petites villes, en général de plus de 5 000 habitants : Chantonnay, Pouzauges, Cerizay, Bressuire, Thouars, Montreuil Bellay, plus quelques gares en périphérie de la Roche-sur-Yon pour les trains omnibus. La ligne est peu concurrencée par des voies routières rapides et le trajet par car y est plus long. Le contexte ferroviaire de la ligne s’améliore : la desserte ferroviaire à la Roche-sur-Yon sera plus fréquente à court terme, avec plus d’arrêts d’Intercités Nantes Bordeaux et de TER entre Nantes et la Rochelle. A l’autre extrémité, outre l’Interloire Nantes Orléans, la desserte Intercités Nantes Lyon s’arrêtant à Saumur devrait aussi être renforcée.
Cette liaison entre la Roche et Saumur est négligée depuis longtemps, chaque Région assurant d’abord des dessertes sur la partie la concernant : La Roche-sur-Yon Chantonnay pour Pays de la Loire, Tours Saumur Bressuire pour Centre Val de Loire et l’ex Région Poitou Charentes, avec l’objectif d’assurer la correspondance avec les TGV. La liaison Saumur la Roche-sur-Yon n’était assurée que par un aller retour par jour, expliquant le désintérêt pour le train. La liaison d’été, dite Train des Plages allant jusqu’au Sables d’Olonne, lancée par la Région Pays de la Loire grâce à un financement européen, a du succès, a entraîné l’intérêt des collectivités et assuré la survie de la ligne. Les financements des services sont partagés entre Régions, et la Région Pays de la Loire est chargée de leur mise en oeuvre.
Des ralentissements sont programmés à court terme du fait de la dégradation de la voie entre la Roche-sur-Yon et Bressuire, avec la menace d’une fermeture rapide. Les Associations soutiennent les Régions Pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine, Centre Val de Loire dans leur volonté de relancer l’axe ferroviaire la Roche sur Yon Saumur. Les résultats de l’étude SNCF Réseau pour la réhabilitation de la ligne sont attendus début 2021. Et devrait déboucher sur des travaux en 2024, qui espérons le, entraîneront des coupures limitées dans le temps.
L’axe est un atout pour les habitants et les territoires traversés, entre deux zones actives et sans offre de transport public : la Vendée et la vallée de la Loire, et permettra des déplacements peu émetteurs de CO2. Les usagers seront particulièrement attentifs à :
*L’ambition quant à la desserte future, par :
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Une vitesse améliorée, et plus de circulations, grâce à des infrastructures modernisées (signalisation, évitements plus nombreux ).
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A terme un Aller Retour chaque deux heures de bout en bout ; une desserte TER omnibus renforcée aux deux extrémités de la ligne : la Roche-sur-Yon Chantonnay, voire Pouzauges/Bressuire, et Bressuire Saumur Tours ; des dessertes adaptées en WE et en période touristique.
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La relance du trafic fret (granulats, …), qui garantit le maintien d’activités locales, la pérennité de la ligne, et réduit la dégradation des chaussées et la pollution.
*De bonnes correspondances, en particulier avec les autres trains à la Roche-sur-Yon, Saumur, Tours.
*Des équipements améliorés :
- services d’information et de billeterie pour les usagers dans les gares,
- création d’une halte Nantilly/Saumur Sud, où existe une double voie, du fait de la proximité de la ville et d’équipements comme un lycée, l’hôpital.
* L’engagement des collectivités desservies, garant de la bonne utilisation des liaisons, par exemple par un contrat d’axe. La Région envisage d’ailleurs de réunir les élus.
Les associations se sont mobilisées pour sensibiliser les élus ; elles demandent à être informées de l’étude, du bilan des infrastructures et à pouvoir être entendues quant aux propositions.