L’arrêt TER répondra à une forte demande potentielle,
L’arrêt, entre ceux de Pont Rousseau et Bouaye séparés de 14 km, sera très utile, desservant une zone proche (rayon de 5 km) dense en emplois et habitants ; sa fréquentation proviendra moins des passagers aériens que des personnes travaillant à proximité et des besoins des habitants proches, surtout si les accès sont bien traités.
Avis de l’AUT PL élaboré pour la Concertation publique, ouverte jusqu’au 15 juin.
Les schémas et photo aérienne proviennent du Dossier de Concertation (Préfecture – Région PL – SNCF Gares et Connexion – Nantes Métropole).
Avis de l’AUT PL élaboré pour la Concertation publique, ouverte jusqu’au 15 juin.
Par les changements de mode de transport permis par la halte et le renforcement annoncé de la desserte TER, le bilan global sera très bénéfique, tant pour le budget des usagers que pour l’environnement.
Mais Nantes Métropole doit se saisir du projet, partie du RER / SERM (Service Express Régional Métropolitain)
Les services de transport locaux (sauf BHNS programmé– Bus à Haut Niveau de Service – donnant accès au centre ville) ne sont pas évoqués. Il apparaît important que Nantes Métropole s’implique fortement, dans le redéploiement des lignes de bus, dans l’équipement des axes vélos, des trottoirs, du balisage, etc…et échange sur le sujet.
Une desserte TER envisagée ne répondant que partiellement aux besoins
La desserte TER proposée de 6h à 21h est insuffisante pour couvrir tous les horaires de la zone d’emploi, de la zone aéroportuaire, où le travail en 2×8 doit être fréquent. Elle est aussi insuffisante pour une part des passagers aériens.
Pour les liaisons vers Nantes, la fréquence TER à la demie heure sera peu attractive. Le BHNS sera privilégié offrant une plage horaire de fonctionnement plus large et une fréquence double.
Une implantation efficace nécessite d’abord de bonnes correspondances
– Plusieurs scenarii ( Neustrie, prolongation du tram, réutilisation de voies ferrées, ..) ont été évacués sans que l’on dispose des éléments de sélection. Les sites proposés présentent des atouts et sont un compromis : coût limité en investissement et surtout en exploitation, possibilité nouvelle de croisement des trains et donc de renforcement de la desserte TER, proximité aérogare et potentiel de desserte locale.
– La solution 1 dénivelée au croisement de la voie d’accès VM 85 à l’aéroport présente de nombreux avantages :
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Correspondance immédiate entre TER, BHNS et bus ligne 38, alors que la solution 2 demanderait de marcher (au moins 200 m) ou de détourner les bus
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Halte visible par tous ceux qui fréquentent la route de l’aéroport, et donc halte attractive
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Ces atouts permettront d’attirer plus d’automobilistes vers le transport collectif ; ceci devrait rééquilibrer largement le bilan environnemental, la solution étant indiquée avec une composante « occupation de terrain » moins bonne que pour le site 2.
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Site permettant de conserver l’embranchement ferré vers l’aérogare et la zone d’activité D2A et donc de préserver une option voyageurs, un retour du fret, alors que le site 2 condamne la voie. On ne peut fermer l’avenir alors qu’on claironne toujours vouloir développer le fret. Combien de terrains raccordés fer à Nantes ?
Scenario 1 dans l’hypothèse de voie double entre 2 quais. Station de correspondance entre le TER et les BHNS, bus, vélos, et voitures qui passent au dessus (axe VM 85 reliant la porte de Grandlieu du Périphérique et l’Aérogare, la zone d’activité D2A, St Aignan de Grandlieu et Pont St Martin)
La halte doit disposer de bons services mobilité, malgré la proximité de l’aérogare
– La longueur des quais de 162 m est celle des double rame actuelles utilisées sur la ligne. Il serait utile de préserver la possibilité de passer aisément à des rames plus capacitaires (2 rames de 110 m?), car la périphérie connaît une croissance rapide. Par ailleurs, oui à des rampes d’accès au quai plutôt que des ascenseurs, à la fiabilité insuffisante !
– La longueur en double voie (450 m) doit permettre le croisement d’un train de fret classique.
– Il manque un vrai PEM (Pôle d’Echange Multimodal) avec du personnel dédié à l’information et à la vente au Sud-Ouest de Nantes, pour tous types de billets (locaux et nationaux). Un PEM serait prévu dans l’aérogare, mais son contenu n’est pas donné. Comment définir alors l’équipement de la halte ?
– Plan du bipôle Aérogare / Halte, avec indications des services de mobilité (arrêts bus, VLS, autopartage, taxis, etc.…), et de confort (sanitaires, …),
– Au minimum pour la halte TER : informations, plan réseau régional et réseau métropolitain, plan SERM, distributeur de différents types de billets, écrans en temps réel, lisibles aussi par temps lumineux ! Affichage et Information sonore multilangue. Borne d’appel vers réseaux. Station Vélo Libre Service, Abris vélos pour abonnés, mais aussi pour les voyageurs occasionnels.
Une desserte de la halte par les modes « alternatifs » à définir et muscler
– L’utilisation des voitures particulières n’est pas à développer. Du stationnement en quantité existe déjà à proximité (aéroport) ou un peu plus éloigné (Neustrie et bus 38)
– Les modes d’accès ne sont guère précisés dans le document présenté, ce qui fait douter des chiffres estimés pour la fréquentation de l’arrêt.
– Navette BHNS depuis le centre ville : quelques arrêts intermédiaires sont nécessaires et la plage horaire de service doit être très large. Tarification urbaine. La régularité et la fiabilité de la fréquence (au 1/4h) sont des enjeux importants.
– Maintien de la ligne 98 (lien avec Bouaye, Neustrie et Bouguenais) sur son tracé et arrêt à la halte. Maintien de la ligne 38, éventuellement en modifiant son parcours dans la zone industrielle du Chaffault pour passer plus près de la halte.
– Des renforts du réseau sont nécessaires.
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Prolongement de la ligne 40 jusqu’à la halte et l’aérogare pour raccorder les habitants et actifs du Nord Loire.
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Création d’une ligne de bus au Sud, en parallèle au périphérique pour assurer la liaison Bouguenais, halte, Galheur, les Sorinières, Porte de Rezé (ligne C4).
– Vélos : toutes les communes dans un rayon de 10 km ( St Aignan de Grand Lieu, Pont St Martin, les Sorinières, Rezé, Bouguenais, la Montagne, Bouaye, St Herblain, Indre par le bac) doivent être reliées en sécurité, par des tracés directs à la halte, à l’aérogare et à la zone d’activité. Voir le Schéma Directeur Vélo de la Métropole, mais comme pour le bus, on relève l’absence d’une liaison périphérique Est Ouest au Sud du Périphérique.
– La desserte des zones d’activité devrait s’appuyer largement sur le vélo (stationnement abrité) , éventuellement une navette locale en fonction des besoins.
– Piétons : la gare est à 1km de l’aérogare, soit 1/4h. Distance très marchable pour beaucoup de personnes, même avec une valise à roulette, avec un cheminement éclairé et de qualité. Mais on doit pouvoir venir aussi à pied à la halte depuis les hameaux proches, depuis Bouguenais, et Rezé sans risquer sa vie !
– Balisage pas seulement pour les voitures, mais aussi pour les piétons et cyclistes.
