
Le 7 mars 2025, le CRÉLOC et la CREFCO ont été reçus à Matignon pour discuter de la réouverture du Canfranc. Bien que des avancées aient été faites, notamment sur les enjeux économiques et sociaux, des inquiétudes persistent concernant l’engagement du gouvernement français, qui reste réticent à soutenir pleinement le projet.
Le CRÉLOC et la CREFCO ont été reçus à Matignon, pour la première fois. D’emblée, c’est un point positif. Car, d’un part, nous avons pu présenter notre argumentation en faveur de la réouverture du Canfranc et, d’autre part, nous avons reçu l’assurance que nos demandes seront bel et bien enregistrées. Les deux élus présents – Mme Frédérique Espagnac, sénatrice des Pyrénées-Atlantiques et Conseillère régionale et M. Iñaki Echaniz, député des Pyrénées-Atlantiques (M. Jean-Paul Mattei, député des Pyrénées-Atlantiques, retenu à l’Assemblée nationale, s’est excusé) – ont aussi présenté des arguments économiques, sociaux, de sécurité et environnementaux, au-delà de la seule question ferroviaire. Tout particulièrement concernant la forte demande des industriels béarnais et la réactivation du portique d’Etsaut, dont l’écotaxe permettrait de financer en partie les travaux de la voie ferrée.
Toutefois, nous déplorons que le gouvernement français ne s’engage pas davantage, persévérant à s’abriter derrière les conclusions du Comité d’Orientation des Infrastructures (COI) rabaissant le Canfranc à une liaison seulement locale, oubliant que l’Espagne et l’Union européenne réalisent en ce moment les travaux entre Huesca et Canfranc. Sans initiative forte de Paris, nous avons souligné que l’engagement européen, espagnol, aragonais et néo-aquitain ne saurait faire avancer le financement de la remise en service des 33 km encore fermés ni de la modernisation et ni l’électrification pourtant nécessaires.
Ainsi, la CREFCO et le CRÉLOC ont formulé trois demandes : déclaration forte du gouvernement français en faveur de la réouverture ; pourcentage de la participation de l’État français aux travaux de réouverture et de modernisation ; inscription de la réouverture au programme du prochain sommet franco-espagnol qui devrait, cette année, avoir lieu dans l’hexagone.
Il est convenu, en conclusion, de rester en étroit contact, en présentiel ou en visio-conférence.
Alain Cazenave-Piarrot, président du CRÉLOC, 06 31 61 29 08
Jean-Luc Palacio, CRÉLOC, 06 85 12 18 75
Nina Soto, chargée de communication et relations presse Fnaut – 07 67 78 06 24