Car avec correspondance plutôt que train direct
La Région Pays de la Loire a mis en place un car express Fontenay le Comte / la Roche sur Yon (3 Allers Retours par jour de semaine) sans arrêt intermédiaire, en plus des 6 AR/j par Luçon et des 2 AR/j par Sainte Hermine. Ce car express permettrait d’arriver à Nantes en 2 h, après correspondance à la Roche sur Yon. Son avenir sera dépendant de sa fréquentation, ce qui veut dire que ce car express, qui ne bénéficie qu’à Fontenay, n’a pas un avenir garanti.
Un arrêt du TER Nantes / la Roche / la Rochelle à Velluire dans le Pays de Fontenay, aurait permis une liaison plus rapide et confortable avec Nantes, sans changement à la Roche. Une desserte en correspondance routière depuis Fontenay pouvait être mise en place pour ceux n’utilisant pas voiture ou vélo. La ville de Fontenay le Comte est déjà desservie par des lignes équipées de minibus.
Pour une ligne Nantes la Rochelle plus accessible en Sud Vendée
Une vraie desserte TER Nantes / la Roche / la Rochelle (un seul AR/j actuellement ) permettrait aussi de desservir des gares fermées, comme le Champ St Père, Velluire (dans le Pays de Fontenay le Comte, à 12 km du centre), et Marans en Nouvelle Aquitaine, et de relier sans changement les gares du Sud Vendée à celles du Nord Vendée. Elles desserviraient chacune plus de 30 000 habitants dans un rayon de 15 km (Pour le Champ St Père, sans Luçon, ni les 10 000 habitants côtiers à Talmont St Hilaire, Jard sur Mer, …), soit 100 000 habitants au total, hors banlieue de la Rochelle (où une halte serait justifiée). Ces arrêts donneraient accès aux habitants soit vers le Nord (la Roche, Nord Vendée, Nantes), soit vers la Rochelle. Plusieurs municipalités demandent l’ouverture de haltes.
Carte SNCF Réseau 2019. De part et d’autre de Luçon, malgré la voie ferrée Nantes la Rochelle, un seul TER/Jour et qui ne s’arrête pas. En plus de Luçon, seule gare ouverte, trois autres gares à desservir par des TER birégionaux Nantes la Rochelle. Une halte chaque vingtaine de km est un minimum indispensable, alors que la moyenne régionale d’interdistance entre arrêts est de l’ordre de la dizaine de kilomètres.
Tout en s’adaptant aux contraintes de la voie unique et pour limiter les coûts, la solution présentée par les associations d’un nombre réduit de haltes supplémentaires n’a toujours pas été étudiée.
Il n’a pas été produit de bilan comparé TER / car express prenant en compte l’intérêt pour les habitants, les coûts de fonctionnement, les impacts environnementaux. Alors qu’il est impératif de réduire drastiquement les émissions liées aux énergies, pourquoi mettre les voyageurs sur la route plutôt que dans un train ?
Nantes / la Rochelle / Bordeaux, un axe ferroviaire à mieux utiliser
La Stratégie Régionale des Mobilités 2030, votée en 2021, promet 4 AR /j en TER jusqu’à la Rochelle, en plus des 4 A/R Intercités Nantes / Bordeaux. Aucune amélioration n’a encore été constatée pour cette ligne. La desserte TER doit être plus proche des habitants que celle des Intercités, qui entre la Roche-sur-Yon et la Rochelle ne s’arrêtent qu’à Luçon.
Ces améliorations de service sont nécessaires pour inciter à la phase suivante qui consisterait à reconstruire la deuxième voie à charge de l’Etat entre la Roche-sur-Yon et la Rochelle, et à mettre en place un service TER plus étoffé, en nombre de circulations et éventuellement en nouveaux arrêts. Pays de la Loire se dit pourtant favorable à la remise en service de la deuxième voie, ce qui suppose de saturer celle existante.
A quand une coopération interrégionale avec Nouvelle Aquitaine pour la desserte TER, et pour programmer le développement de la ligne, trop peu utilisée ?
Le Sud Vendée et l’Aunis sont toujours maintenu à l’écart de la promesse régionale : un train par heure et dans chaque sens.
Un territoire mal desservi par les transports en commun (source Gerontopole). Le Sud Vendée est considéré comme à faible ou à très faible couverture, voire avec absence totale de transport en commun. C’est ainsi le cas du Champ St Père. Le TAD en cours e déploiement, a surtout une utilité pour les déplacements de proximité d’une partie de la population.
Une pauvreté trop répandue en Sud Vendée, qui nécessite un accès facilité aux services et emplois, par des moyens de déplacement économiques